Âme, je suis de celles …

Qui regardent au loin.

Qui regardent au près.

Qui ne s’éclipsent pas.

Qui caressent la Terre comme elles câlinent un enfant.

Qui voient les étoiles, même en plein jour.

Qui tentent de respecter leur corps, leur cœur et leur communauté.

Qui réalisent un peu plus à chaque instant qui elles sont, dans leur présence au monde.

Que quiconque ne peut réduire en miettes.

Qui unissent les mondes.

Qui offrent leurs bras aux autres qui voudraient s’y réfugier.

Qui accueillent chaque évènement comme un cadeau unique de voir le monde autrement.

Qui résolvent les petits problèmes en ne faisant rien de plus qu’être.

Que la Vie traverse à chaque instant.

Qui croient en la vie après la vie.

Qui croient en l’Amour inconditionnel et sans concessions.

Qui communient et communiquent avec les mondes alentours.

Qui trébuchent et se relèvent.

Qui pleurent et sèchent leurs larmes avec un sourire au coin des lèvres.

Qui ferment les yeux face au soleil qui éblouit, reconnaissantes devant sa lumière et sa chaleur.

Qui reconnaissent que nous sommes tous unis par la Vie qui grouille en nous et autour de nous.

Qui vacillent comme une bougie mais jamais ne s’éteignent, comme le soleil.

Qui prennent la terre à pleines poignées, hument son odeur et ressentent sa texture avec plaisir et liberté.

Qui ont envies, désirs, espoirs, peurs et pourtant, Foi profonde en la Vie.

Que le grand saut dans le vide effraie mais veulent y aller quand même.

Qui avancent, pas à pas, sur ce chemin de vie de toute beauté…pour l’œil averti.

Qui reconnaissent volontiers que certains vécus sont plus faciles que d’autres.

Qui ont envie de partager et d’œuvrer pour le bien commun.

Qui se mettent en colère, crient, envoient valser les mots tendres pour des mots, gros comme des baleines.

Qui hallucinent tellement devant ces masques qui ne tombent pas qu’elles en rient pour ne pas en pleurer.

Qui se radoucissent sitôt la vague à l’âme passée car leur nature est eau douce.

Qui sont « par faites » telles qu’elles sont, car « faites par » la Nature qu’elles honorent.

Qui ont envie de chanter et qui chantent naturellement.

Qui ont envie de danser et qui dansent dans le vent.

Qui vivent, au mieux, dans l’ici et maintenant.

Je suis de celles qui ont à cœur de se rappeler et de vivre pleinement qui elles sont vraiment.

PS 1 : Ce qu’elles sont déjà, sans le savoir. Mais ne leur dites pas que nous savons déjà qu’elles sont qui elles sont car c’est dans cette quête, dans ce mystère de la vie sur terre, dans cette spontanéité de l’instant et cette marche vers l’inconnu … qu’elles expriment toute leur beauté, leur joie, leur magnificence, leurs talents. Alors nous nous taisons sur ce qui est pour mieux voir apparaître le naturel, nourri de chaque seconde de vie passée dans leur corps transi d’émotions.

PS 2 : Et parce que les mots qui survolent l’humanité entière en ce moment, comme des vautours au-dessus de leurs futures proies, assomment et terrifient, je prends le parti de parler de beauté, d’amour, de larmes qui sèchent et de valses qui deviennent des farandoles de cerfs-volants couleur arc-en-ciel, au-dessus de nos têtes, avec le souhait infime d’entrouvrir en chacun de nous une petite porte sur l’espoir de jours meilleurs.

PS 3 : Et si ces jours meilleurs pouvaient commencer par ce jour …

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