Regarder ce que les autres explorent et partagent m’aide, un peu, à entrevoir ce que je pourrai, moi aussi, partager, depuis mon territoire. Car, sur mon territoire, beaucoup de fleurs ont poussé, des fleurs dont les graines ont été semées il y a bien longtemps. J’entrevois déjà un peu de leur beauté, de leur richesse, de leur énergie, sans cesse renouvelée par leurs racines bien plantées. Sur mon territoire, beaucoup de terres en jachère, aussi. Pause, arrêt sur image. Pourquoi passer tant de temps à tenter de ressembler à un jardin bien entretenu quand, finalement, toutes les plantes pousseront là où elles ont envie, et pas là où je voudrai qu’elles poussent ?… Cette volonté farouche de vouloir faire rentrer des carrés dans des cercles … je vois bien que cela ne marche pas, que cela ne marche plus, sur mon territoire. Mais alors ???
«Guides : Alors écoute un peu ce qui vient de ton cœur plutôt que de poser la question en regardant à l’extérieur de « ton territoire ». Ferme les yeux et regarde à l’intérieur !
Moi : J’ai envie de pleurer. Mon cœur me dit qu’il n’arrive pas à se faire entendre et à dicter sa loi divine en mon territoire. Voilà ce que j’entends !
Guides : Tu as conscience de ce qui se passe en toi, bien plus que tu ne le penses. Il nous suffit de te poser la question et ton cœur s’ouvre. En as-tu conscience ?
Moi : Oui, car les larmes montent.
Guides : Si tu tentes encore de fermer les yeux et d’écouter/de voir ou les deux, partage nous ce qui se passe pour toi, si tu veux bien.
Moi : Oh cœur de mon cœur, que me dis-tu là que je ne veux pas entendre ?
Oh Cœur :
Je crie famine, belle enfant, je crie famine. J’ai faim de vie, j’ai faim de partage, j’ai faim de confiance, j’ai faim d’aventures, j’ai faim de douceur, d’amour, de tendresse, de rencontres, j’ai faim de sons, de vibrations, de danses pour la Terre. J’ai faim de tout ce que tu ressens, qui t’anime mais que tu laisses en suspens.
M’entends-tu ? Ressens-tu prestement ce que cela signifie pour toi, chère enfant, chair de ma chair, qui me parle doucement à présent, précieuse et attendrissante, et pourtant tellement puissante, sans la toute-puissance qui fait peur ? Sois là dans cet espace qui est le tien. Le territoire qui côtoie tous les autres sans les provoquer.
Moi : Et comment puis-je te nourrir de tout ce que tu réclames là ?
Oh Cœur : Vis, vibre, mets un pied devant l’autre et marche, ose le premier pas puis les suivants, vis !
Moi : Je commence par quoi ?
Oh Cœur :