Paroles naturelles…

Aujourd’hui, j’ai pris le temps de me connecter, de cœur à cœur, avec des esprits du bois, voisin de mon logis. Voilà leurs messages.

Bel arbre forestier, tombé sous la puissance du vent

« Paix en mon cœur après ce vent dévastateur. Je ne crie plus de douleur. Plus de souffrance non plus car mon corps n’est plus. Je suis ombre ici et passage rendu difficile. Je fais l’intérêt des marcheurs ces derniers temps, avant que l’on me tranche sans ménagement. Ce n’est pas si terrible qu’il y paraît. Ce n’est que matière, nourriture pour mes frères et sœurs de la forêt. C’est ainsi que va la vie. La mienne, la leur, la vôtre, humains de peu de choses. Oui, vous n’êtes pas plus importants que moi. Je ne suis pas plus noble que vous. Nous sommes frères et sœurs au-delà de nos bien nombreuses apparences si trompeuses. Ne vous leurrez pas. Vous êtes arbres comme nous. Vos racines ne se voient pas, elles vous portent. Elles marchent pour vous, avec vous, au-delà de vous. Vos racines font de vous ce que vous êtes, debout et fiers. Soyez-en dignes car le temps tempeste. Et vos cœurs en hiver sont en colère. Passez bientôt au printemps tendre, qui amène câlins et heureux présages pour les cœurs ouverts. Rassemblez vos forces et vos faiblesses, pour aller de l’avant et respectez tout de vous à présent. Soyez en paix avec vous-même. Soyons en amour avec la vie. Nous sommes qui nous sommes quand nous sourions à la vie. Ainsi je finis.

Merci à toi, jolie âme passagère qui écoute mon cœur en émoi. Va ton chemin. Le vent souffle ici. Va et regarde autour de toi la vie qui se déploie. Cœur bonheur, cœur chagrin, cœur qui vit et qui vibre. Va. »

Oh rochers ancestraux !

« Ici depuis la nuit des temps, Qui ne compte pas les heures. Ici depuis tant d’années, Voyons passer tant de pieds et de cœurs joyeux. Désireux de rentrer en contact avec tous…et au moins un. Nous avons failli désespérer de rester en silence avec vous autres, espèce vagabonde. Et voici qu’une belle âme se présente, toi, Joyeuse enfant qui ne sait pas encore à quel point son cœur sourit. Merci de t’arrêter devant nous en si bon chemin. Merci de nous demander si tout va bien. Merci de nous adresser la parole avec le cœur gros. Nous connaissons ce sentiment de lourdeur en notre cœur de pierre. Tendre à l’intérieur et d’apparence dure et froide, Ce ne sont là que pâles reflets de qui nous sommes en réalité. Nous ne pouvons nous montrer sous notre vrai jour car vous n’êtes pas encore prêts, Collectivement, à vous rappeler qui vous êtes, d’où vous venez et quel trésor recèle chaque vie sur terre. Alors nous passons presque inaperçus. Nous restons immobiles pour ne générer aucune curiosité malsaine. Nous restons impassibles et impatients Que le jour arrive qui nous présentera des présents, cadeaux précieux, vivants…

Vous, humains encore minoritaires, qui voyez la vie telle qu’elle est, qui la voyez de toute sa beauté rayonnante, qui la ressentez dans le cœur et dans chaque cellule de votre corps chantant. Merci de nous parler, de nous toucher. Nous avons tant à vous dire. Écoutez donc et rappelez-vous. Apprenez sans apprendre car la vie est là pour vous rappeler ce que vous savez déjà.

Merci, merci, merci à toi, belle âme d’être ici et de t’être arrêtée. Va, merci. »

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